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Thursday, June 9, 2011

Les oeuvres des impatiens mars

Maria Castrilli
Stéphane Orsini
Yi Zhang

Les oeuvres des Impatiens avril

Ghislaine Provost
Frank Merulla
Emmanuel Beaupré
Richard Desroches

Les oeuvres des Impatiens mai

Ann Hibbard
Suzette Andrew
Marielle Vaillancourt

Les oeuvres des Impatiens juin

Shorten Gagnon
Carol M Gregory
Gerald Malekos

Wednesday, June 8, 2011

Conférence de presse





L’inauguration du Corrid’art et le vernissage de la FACV et des Impatients de Wellington ont eu lieu à l’espace 107 lors d’une conférence de presse vendredi dernier. L’exposition se poursuit jusqu’à la fin juin. Les œuvres y sont mis en ventes à un prix plus que compétitif à 40.00$. L’artiste reçoit 75% de la vente. Par ailleurs, la boutique a de nouveaux partenaires, donc de nouveaux articles. L’Atelier du Centre-ville ainsi que des organismes de Verdun: Fenêtre Art et Culture Verdun et d’Empreintes d’Artistes.. C’est à voir! ils s’y trouvent des peintures, des bijoux, des vêtements tissés, des nappes peintes à la main, des chandelles et des bijoux. Ah oui! La boutique a de nouvelles heures d’ouverture
jeudi et vendredi de 13hrs à 17h et le samedi de midi à 16h.
Au plaisir de vous voir!

Emploi-Québec et le Centre Wellington

Le nouveau programme de pré-employabilité PAAS-ACTION débute en juin au Centre Wellington. L’objectif est de permettre à des personnes éloignées du marché du travail à acquérir des habiletés, des attitudes et des comportements socioprofessionnel, leur permettant d’envisager au bout d’une année un retour éventuel à l’emploi rémunéré. il y a 22 postes réparti comme suit: agent à l’atelier de graphisme ( connaissance des logiciels de design graphique), commis à la boutique, préposé à l’entretien, agent d’aide à l’informatique (avoir connaissance de l’informatique, internet), préposé à l’ébénisterie (connaissance de la machinerie), commis à la réception, agent aux communications (connaissance de l’informatique et de l’écriture), préposé à la caisse et aide-cuisinier au Café l’Expertise, aide-administratif, préposé à l’horticulture et commis au Centre de Ressources. Ces postes demandent 20 heures de présences semaine. Le programme s’insère dans la mission de réadaptation du Centre Wellington qui vise à soutenir les personnes dans leurs démarches de préparation vers l’emploi. Le projet permet aux personnes d’acquérir des habilités vocationnelles, d’assumer des responsabilités en faisant des activités significatives qui soutiennent le fonctionnement du Centre. Il permet de jouer des rôles concrets, de se réapproprier le contrôle de leurs vie, d’exercer des choix et d’exploiter leurs plein potentiel. La conseillère en adaptation au travail responsable du programme est disponible quotidiennement. Un suivi mensuel en préemployabilité et en développement vocationnel est offert. Des objectifs sont déterminés et le participant y travail pendant l’année. Un enseignant du CREP de la commission scolaire de Montréal est présent. La durée maximale est d’une année à 20 heures semaines. Une allocation mensuelle de130$ et le paiement du transport est offert par Emploi Québec.
Si vous êtes intéressé, contactez Nicole-Andrée Gay au 514-768-2668, poste 327.
«I have had a wonderful experience working in the Graphics Room for the past year; I have developed my graphic skills and boosted my confidence while working with others in a collaborative fashion.» (J’ai eu une expérience merveilleuse en travaillant dans la salle de graphisme cette année. J’y ai développé mes habiletés de graphiste et j’ai pris de la confiance avec autrui de manière collective).
- Simone Brissette
«Mon experience de travail m’a permis de prendre des responsabilités tout en développant mes aptitudes de communicateur.»
- Alain Daigneault

La stigmatisation

Par Christian Ducasse

(Sur l’air de la dame en bleu) : à cause d’un regard, j’aime les toiles en bleu. (Je n’y peux rien c’est ma couleur préférée !)

Le mot «regard» est défini comme une manière de diriger les yeux vers un objet afin de le voir.

Depuis 2 semaines, je jongle avec les mots et les images pour écrire mon article. Je souhaite parler de la stigmatisation chez
les usagers des services en santé mentale, d’exclusion
sociale, d’étiquette, de préjugés, d’ignorance. Dans le mot stigmatisation, il y a une notion de jugement, de condamnation, d’opinion qui est souvent injuste, la plupart du temps inexacte, quelquefois définitive, mais la plupart du temps, réductrice.

Depuis 2 semaines, je suis confronté à des situations où je vois mes frères et mes sœurs, les humains, exprimer des opinions ou avoir des comportements remplis de préjugés ou d’ignorances envers les personnes qui comme moi, ont une étiquette, soit des personnes qui souffrent d’une maladie mentale.

La semaine dernière, un visiteur de notre centre en visite officielle, un homme bien, rempli de bonne
volonté, s’émerveille de mon centre de réhabilitation, le centre Wellington de Verdun. Puis je comprends la raison de son émerveillement, je constate qu’il s’adresse à moi et à deux amis du centre à la manière d’un adulte qui parle à un enfant. Je crois que le monsieur pense que « notre centre est merveilleux et accueillant pour un centre de déficients intellectuels. » Le hic est que notre centre s’adresse à des gens qui vivent ou ont vécus des épisodes de maladie mentale, pas spécifiquement à des personnes qui ont des déficiences intellectuelles, mais plutôt à des gens qui à un moment de leur vie, ont perdu pied et ont vu leur cerveau faire des siennes, mais qui par la suite, dans un processus appelé rétablissement, retrouveront leurs moyens.

Ensuite, un restaurateur du coin s’est montré tout surpris : « Toi, tu fréquentes le centre Wellington, mais tu as l’air correct, tu as l’air fonctionnel », sous entendu : tu n’as pas l’air psychiatrique ou tu as l’air normal. Mais qui est véritablement normal ?

Cette semaine, je parle à une personne de notre institution de la stigmatisation en santé mentale. Elle me parle aussitôt d’une situation actuelle qui est inédite et incompréhensible pour elle. Un professionnel en santé mentale d’un hôpital spécialisé en santé mentale refuse à un usager de notre centre, une personne en situation stabilisée, une personne autonome, de visiter un ami actuellement hospitalisé à un hôpital spécialisé en santé mentale. La raison évoquée: « un usager du centre Wellington est considéré comme un patient encore sous la responsabilité de l’hôpital. » Je comprends que notre usagé est considéré pas assez autonome, pas assez responsable, pas assez stable, pas assez je ne sais quoi, pas assez normal pour visiter un ami hospitalisé. Mon interlocuteur m’indique: « si même les professionnels en santé mentale discriminent et stigmatisent les usagers de notre centre, comment se surprendre si les autres gens, qui sont moins informés, moins connaisseurs de la question, étiquettent, discriminent, stigmatisent les utilisateurs de service en santé mentale. »

Puis hier, ce fut la révélation. Nous avons procédé à l’accrochage de 41 œuvres d’arts. Je vous raconte : tout le mois de juin, l’espace 107 de notre centre expose les œuvres de mes amis les « Impatients du centre Wellington de Verdun ». Ce sont les œuvres d’arts (dessins et peintures) de mes compagnes et compagnons d’activités et de travail.

En regardant l’accrochage, j’ai vécu un moment de fraicheur, de grâce, presque de béatitude ! (Ok, j’exagère!) Et oui, j’ai vécu une expérience de beauté ! Je suis tombé sous le charme de touts les œuvres de mes amis (et surtout celles en bleu, je n’y peux rien, c’est ma couleur préférée!) Des œuvres, qui individuellement, sont jolis, mais qui misent ensemble acquièrent un charme, une force, une poésie remarquable.

J’ai alors, en un instant, changé l’étiquette de mes compagnes et mes compagnons du centre Wellington, d’usagers de services en santé mentale, ils sont devenus des artistes, des artisans, des créateurs de beauté, des gens qui sont beaux, talentueux, qui ont des choses à raconter, des citoyens à part entière quoi !

Je suis maintenant amoureux d’eux (ok, j’exagère!) Je vous suggère donc de fredonner avec moi (sur l’air des yeux bleus de Roger Whittaker): « Tout les amoureux du monde ont les yeux bleus, tout les amoureux du monde ont le ciel au fond des yeux, regardez sur leur visage, pas un seul petit nuage, tous les amoureux du monde ont les yeux bleus…(je n’y peut rien, c’est ma couleur préférée !)

Friday, June 3, 2011

Pour ma mère

Par Jean Leroux

Dans les yeux de Colette,
il y a toujours un été indien doux et chaleureux.
Et si tu n’existais pas,
on te créerais pour être heureux.
A toi, chère maman que j’aime,
le dernier slow,
n’est pas venu.
La vie se chante,la vie se pleure,
elle est changeante comme les couleurs,
mais avec toi,elle se chante.
Tu est toujours là près de moi.
Tout en suivant mon chemin de papa,
j’ai appris de toi,
tu m’a enseigné l’amour, la paix, le partage, la famille et
la joie de vivre.
Si tu t’appelles mélancolie,
journée de pluie,journée grise,
que je sois triste et seul,
je pense à toi et tout entre dans l’ordre.
Je sais que,
ça va pas changer le monde,
que je sois ton fils ou non,
mais j’ai été chanceux de t’avoir comme maman.
C’est la fête des mères aujourd’hui,
mais pour moi,
c’est à tous les jours de l’année.
Tout en prenant un café dans ton jardin d’Ahuntsic,
je parle avec toi,
et je me sens vivre.
Partout en Amérique,
je siffle sur les collines,
ma joie de vivre.
Grâce à toi, j’aime maintenant la vie.
Merci pour ton sourire, pour ton cœur,
et moi j’essaie de te le rendre à mon tour,
en te disant je t’aime pour la vie.
Tout comme les amoureux,
il était une fois nous deux.

BONNE FETE DES MERES!!!!!

Les paroles en gras sont 15 des titres des chansons de Joe Dassin.

Press Scrum at Room 107

Last may 25, a few artists participating in Fenetre des Arts Culture Verdun visited Room 107 in Wellington Centre to speak to journalists on hand. A well-known Verdun artist, Juan Cristobal Raggo, had his paintings on exhibit there. The art work of Linda Robidoux, Frances Skerritt, and Christian Ducasse added a pleasant note to the event.

According to Joey, the Fenetre photographer, there were many visitors and much conversation about the paintings. Laurent De Backer, present at the event, reported that: « Thanks to this event, Wellington Centre is becoming better known and has made a real success of the project begun at the end of last winter. Let’s hope that Wellington Centre’s outreach to the community surrounding it will continue to grow in the coming years.

Point de presse à l’Espace 107

Par Alain Daigneault

Le 25 mai dernier, quelques artistes participant à l’événement de la Fenêtre des Arts Culture Verdun se sont présentés au point de presse qui a eu lieu à l’Espace 107 du Centre Wellington. Les œuvres du fameux artiste Verdunois Juan Cristobal Raggo y ont été présenté. Par ailleurs, Linda Robidoux, Frances Skerritt et Christian Ducasse du Centre ont agrémenté la salle de leurs œuvres personnel. Selon Joey, photographe de la Fenêtre, il y a eu un bon roulement et ce fût interactif. Laurent de Backer, présent à l’événement, nous a rapporté que : « Grâce à cet événement, le Centre Wellington s’ouvre sur le monde et que le projet mis en branle depuis la fin de l’hiver, maintenant se concrétise. Souhaitons que cette ouverture du Centre Wellington sur la sphère publique prendra de plus en plus d’importance dans l’avenir.»

La stigmatisation

Par Christian Ducasse

(Sur l’air de la dame en bleu) : à cause d’un regard, j’aime les toiles en bleu. (Je n’y peux rien c’est ma couleur préférée !)

Le mot «regard» est défini comme une manière de diriger les yeux vers un objet afin de le voir.

Depuis 2 semaines, je jongle avec les mots et les images pour écrire mon article. Je souhaite parler de la stigmatisation chez les usagers des services en santé mentale, d’exclusion sociale, d’étiquette, de préjugés, d’ignorance. Dans le mot stigmatisation, il y a une notion de jugement, de condamnation, d’opinion qui est souvent injuste, la plupart du temps inexacte, quelquefois définitive, mais la plupart du temps, réductrice.

Depuis 2 semaines, je suis confronté à des situations où je vois mes frères et mes sœurs, les humains, exprimer des opinions ou avoir des comportements remplis de préjugés ou d’ignorances envers les personnes qui comme moi, ont une étiquette, soit des personnes qui souffrent d’une maladie mentale.

La semaine dernière, un visiteur de notre centre en visite officielle, un homme bien, rempli de bonne volonté, s’émerveille de mon centre de réhabilitation, le centre Wellington de Verdun. Puis je comprends la raison de son émerveillement, je constate qu’il s’adresse à moi et à deux amis du centre à la manière d’un adulte qui parle à un enfant. Je crois que le monsieur pense que « notre centre est merveilleux et accueillant pour un centre de déficients intellectuels. » Le hic est que notre centre s’adresse à des gens qui vivent ou ont vécus des épisodes de maladie mentale, pas spécifiquement à des personnes qui ont des déficiences intellectuelles, mais plutôt à des gens qui à un moment de leur vie, ont perdu pied et ont vu leur cerveau faire des siennes, mais qui par la suite, dans un processus appelé rétablissement, retrouveront leurs moyens.

Ensuite, un restaurateur du coin s’est montré tout surpris : « Toi, tu fréquentes le centre Wellington, mais tu as l’air correct, tu as l’air fonctionnel », sous entendu : tu n’as pas l’air psychiatrique ou tu as l’air normal. Mais qui est véritablement normal ?

Cette semaine, je parle à une personne de notre institution de la stigmatisation en santé mentale. Elle me parle aussitôt d’une situation actuelle qui est inédite et incompréhensible pour elle. Une professionnelle en santé mentale de l’hôpital Douglas refuse à un usager du centre Wellington, une personne en situation stabilisée, une personne autonome, de visiter un ami actuellement hospitalisé à l’hôpital Douglas. La raison évoquée : « un usager du centre Wellington est considéré comme un patient de l’hôpital Douglas », je comprends que notre usagé est considéré pas assez autonome, pas assez responsable, pas assez stable, pas assez je ne sais quoi, pas assez normal pour visiter un ami hospitalisé. Mon interlocuteur m’indique : « si même les professionnelles de l’hôpital Douglas discriminent et stigmatisent les usagers de notre centre, comment se surprendre si les autres gens, qui sont moins informés, moins connaisseurs de la question, étiquettent, discriminent, stigmatisent les utilisateurs de service en santé mentale. »

Puis hier, ce fut la révélation. Nous avons procédé à l’accrochage de 41 œuvres d’arts. Je vous raconte : tout le mois de juin, l’espace 107 de notre centre expose les œuvres de mes amis les « Impatients du centre Wellington de Verdun ». Ce sont les œuvres d’arts (dessins et peintures) de mes compagnes et compagnons d’activités et de travail.

En regardant l’accrochage, j’ai vécu un moment de fraicheur, de grâce, presque de béatitude ! (Ok, j’exagère!) Et oui, j’ai vécu une expérience de beauté ! Je suis tombé sous le charme de touts les œuvres de mes amis (et surtout celles en bleu, je n’y peux rien, c’est ma couleur préférée!) Des œuvres, qui individuellement, sont jolis, mais qui misent ensemble acquièrent un charme, une force, une poésie remarquable.

J’ai alors, en un instant, changé l’étiquette de mes compagnes et mes compagnons du centre Wellington, d’usagers de services en santé mentale, ils sont devenus des artistes, des artisans, des créateurs de beauté, des gens qui sont beaux, talentueux, qui ont des choses à raconter, des citoyens à part entière quoi !

Je suis maintenant amoureux d’eux (ok, j’exagère!) Je vous suggère donc de fredonner avec moi (sur l’air des yeux bleus de Roger Whittaker): « Tout les amoureux du monde ont les yeux bleus, tout les amoureux du monde ont le ciel au fond des yeux, regardez sur leur visage, pas un seul petit nuage, tous les amoureux du monde ont les yeux bleus…(je n’y peut rien, c’est ma couleur préférée !)

Stigmatization

By Christian Ducasse

translation by Valérie Fauteux


I love blue canvases. « I can’t help it; it’s my favorite colour. »


« Look » is defined as one’s manner of looking at an object so as to see it.


I have been juggling words and images to write my article. I’d like to discuss the stigma attached to users of mental health services, social exclusion, labels, prejudices, ignorance. Stigmatization implies judgment, condemnation, opinions which are often unjust, usually inaccurate, sometimes final, but most of the time, belittling.


For two weeks, I have been confronted with situations in which I see my fellow human beings express opinions or exhibit behavior full of prejudice towards people, like myself, who are labeled mentally ill.


Last week, a visitor made an official visit to our center.

A respectable man, full of good intentions, he was very impressed by my rehabilitation activities at

Wellington Center in

Verdun. Then I realized why he was so impressed and noticed he spoke to me as one would speak to a child. I believe that the man think that our center is so very welcoming to its « intellectually handicapped » users, he allowed. In fact, our meeting place is intended for people who have been mentally ill or have a current mental health problem, not specificly intellectually handicapped people; it also includes those who have experienced symptoms and become well again with the help of the center’s staff and users.


Later, a local restaurant owner was quite surprised. « You are a member of Wellington Center. You function well, like a normal person, not a psych patient. » He means that I look normal. These days, who is completely normal ?


Lastly, I spoke with a person from our institution about stigmatization in mental illness. She quickly mentions a current situation which is foreign to her and hard to understand. A mental health professional in a hospital with a specialisation in mental illness refuses a request from a member of the Wellington Center to visit a patient at the hospital, even though the latter is stable and independent. The reason given is that a Wellington Center user is like a patient at the hospital. I believe that our user might not be responsible enough, stable enough, normal enough or what have you, to visit a friend who is hospitalized.


My interlocutor points out that even the hospital staff discriminate against and stigmatize Wellington Center participants. Therefore one shouldn’t be surprised that other less well informed individuals in our community label, stigmatize and discriminate against users of mental health services.



Yesterday, my eyes were opened. We proceeded to hang 41 works of art on the center’s walls. Throughout the month of June, Room 107 is exhibiting the art work of my friends, the Inpatients of Verdun’s Wellington Center. These are drawings and paintings done by my companions at work and in other activities.


When i looked at the exhibit, i felt renewed, privileged and even blessed (ok, I exaggerate.) Yes, I saw beautiful things! I was charmed by my friends’ works, especially those in blue (can’t help it, it’s my favorite color). Each one was pretty, but collectively, they were charming, powerful and full of remarkable poetry.


In one stroke of my pen, I re-labeled my companions at our center: users of mental health services are now artists, artisans, creators of beauty; they are attractive and talented and have something to express—full-fledged citizens!


I am in love with them now (ok, I exaggerate.) Sing along the Roger Whittaker song, if you wish: « Tous les amoureux du monde ont les yeux bleus; one can see a blue sky in the eyes of someone in love. Look at this picture...not a cloud in the sky. All the world’s lovers have blue eyes. » What can I say? It’s my favorite colour.

L’r, faire de notre ère, cet air

Par Nathalie Séguin

L’r, l’r qui nous Entoure
L’r que l’on Respire
L’r qui nous Inspire
L’r qui nous donne l’R

Avoir l’r Heure(eux), pas mal-heure(eux)
Avoir l’r pour plaire
Par peur de déplaire
Rendre un cœur Heure(Eux)

Faire, faire de l’air
Chantez ou Changez votre air
Je n’ai pas encore réussi à m’y faire
Si je dois quitter cet ère,
Ce n’est pas sans votre air

Flower Garden

By Barbara Jean Simpson

In my Flower Garden,
I chose many varieties...

1. To smell
2. To see
3. To appreciate

I love Roses (Red)
Pansies (Pink)

I also love :
A vegetable Garden
with
1. Lettuce,
2. Corn on the Cob and
3. Peas.

The best thing you can do for a flower garden is
1.“appreciate it...” and
2.“watch it grow...”

The reason
“I love!”
“my Flower Garden”
is because
“I nurture it with love!”

Solar power of June

June is here for us and I would like you to enjoy the solstice summer warmth coming slowly and surely to us.

Business is going well here and it seems that our dreams can come to life more than they did in the past.

Sounds and sights around us remind us of places we have visited and holidays we are planning for the near future.

I hope you have good relations with your friends and wish you success in coping with challenges in your personal lives, especially the pleasure that cooking with fresh ingredients gives to our senses.

Puissances solaires de juin

By par Bertrand Poupart

Juin est là pour nous et je vous invite à prendre le soleil du solstice de chaleur venu jusqu’à nous
Les entreprises ici vont de bon trains et semble-t-il que nos rêves se réalisent de plus belles par rapport à autrefois.
L’image visuelle et sonore s’entremêle aux voyages des souvenirs d’antans et des vacances qui se planifient déjà.
Je souhaite que vous soyez bien avec les personnes que vous aimez et je souhaite que vous alliez loin dans vos démarches sensorielles vers un meilleur confort dans les débrouillardises personnelles c’est-à-dire que le plaisir de cuisiner frais et bon les aliments que nous aimons tant.

La nuit se love

LORSQUE LA NUIT SE LOVE SUR ELLE-MÊME, LE SOLEIL SE LÈVE , RADIEUX ET CÉLÈSTE, QUE LA NUIT DISPARAÎT OUBLIANT LES RÊVES. LE JOUR PLEIN D’ESPOIR DESSILLE LES YEUX DU MOURANT QUI REMERCIE LE CIEL DE LUI DONNER À VOIR ENCORE UNE BELLE JOURNÉE. LE VIELLARD MAINTENANT SEC, SA PEAU TOUTE SERRÉE SUR SES OS, VOIT VENIR SES DERNIÈRES HEURES AVEC LUCIDITÉ.

VIVRE, MOURIR,VIVRE;ALAS LE LOT DE TOUT UN CHACUN. LUI A ÉTÉ MANGÉ EN ÂME ET EN ESPRIT PAR LES SIENS AVEC SON ACCEPTATION TACITE TOUT AU LONG DE SON VOYAGE MÉDIATIQUE DE VIE ET DE MORT. SES YEUX VOIENT LOIN.CE QU’IL A SACRIFIÉ DE VUE IL L’A GAGNÉ EN VISION. LE VIELLARD N’A NI PEUR NI HANTISE. IL VOIT CLAIR DANS LA MORT ET SERA PARMI LES SIENS ET AVEC DIEU DANS UN ESPACE QUI N’EST NI L’ENFER NI LE PARADIS MAIS QUI existe !

Ce texte s'insère dans un récit, qui s'intitule Sans se retourner. Ce récit en attente d'éditeur, a été conçu à Rouen en France, lorsque mon fils fut atteint d'un ostéosarcome. Une faute médicale que la vengeance ne pourra jamais pardonner. Je ne tends pas l'autre joue. Mon nom n'est pas Jésus. Mon fils est mort mais le texte, le récit sont toujours là. La bipolarité déjà présente pris de l'ampleur. Au bout de la route, le Douglas me récupéra. Je vais un peu mieux...des fois°°°°. Mais personne n'a jamais dit que la vie était facile...à vivre , même lorsque l'insomnie se love la nuit pour vous love.