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Tuesday, November 1, 2011

Les Impatients de novembre 2011

Lovina Thomas

Loic Trudel

Daniel Joanisse


Carol Buisson

La Mer

Par Nathalie Séguin


De plages en rivages

L’eau marine et salinée

Sont comme les sueurs

Que nous donne un été ensoleillé

Traversant d’effluents à grandes marées

Parfois orageuses ou accalmées

Elles ne cessent de nous étonner

Capables même de nous tuer

J’en viens à me demander

Pourquoi l’eau est si essentielle

À nos vies si fragiles

Même nous pauvres humains ne pouvons

Prédire sa colère sans merci

La vie intrinsèque de ces profondeurs

Pîque notre curiosité

Tout comme ce besoin d’être réconforté

Saurons-nous passer maître de l’aborder

De l’est à l’ouest, du nord au sud

J’ai besoin de me sentir enveloppé

De caresses en tendresses

Comme cette eau sur mes pieds

Et ce soleil sur mon corps

J’aime cette chaleur

Que le temps m’a donné

ManMan Tambou Love

Par Jancy Bolté

C’est Vodou

En bas falaise là

Map tandé son tanbou a

Pa nin pote ki tambou

Min ManMan tambou a

En bas , j’entends le son du tambour qui gémit

Il est quatre heures du matin

Et depuis le soleil couchant

Jusqu’au levant

Enfin à l’aube du jour

Il n’a cessé de jouer

En douceur il caresse la peau de son tambour

Son index l’imprègne d’une complexe glissade

Elle est lové contre moi

Elle ne dort pas

Sa respiration se fait courte

Elle écoute

Il s’arrête

Il écoute

Flaire tel un chien aux aguets

Il recommence à flatter

Doucement Manman tambou

Rythme sa respiration

Il ne lâche pas d’un seul respire

Sa respiration devient plus saccadée, ambiguë

Je n’y peux rien

Elle non plus

Peut-être que lui non plus

Elle se blottit

Frotte son pied contre ma jambe

Telle une mère rassure son enfant

Le soleil se lèvera bientôt

La rosée onde de l’aube

Pénètrera la pièce

Mes pieds se décrispent sous sa jambe

Ce triangle amoureux

Dans l’espace

D’une nuit sans fin

Qui se meurt

Il ne joue plus

Le Soleil se lève

Muse fixe, éternelle

Cuisine collective 2011

Nicola, employé au Réseau d’entraide Verdun a annoncé comme suit les dates des prochaines cuisines collective :

Entre 13h et 15h les 2 derniers jeudi du mois au Réseau entraide Verdun (4400 boul. Lasalle) au coût de 3 dollars incluant un dépannage alimentaire.

Entre 13h et 15h les 2 premiers jeudi du mois au Centre Wellington au coût de 2$.

Il a mentionné que l’événement se fait dans la dignité et l’ambiance festive de la coopération.

La participation au rétablissement

Par François Guay

Se lever le matin et prendre avantage à la vie requiert du tempérament. Parfois, faire les choses par conditionnement ne suffit plus pour vivre un épanouissement. Faire le travail offert sans passion révèle que le temps est venu pour entamer un nouveau projet. La soif de vivre peut venir à s’éteindre, si nous ne nous contentons pas de la partie qui rend heureux. Faire fi des regrets nous garde sur les rails et trouver une appartenance dans nos actions est des plus stimulant. Le rôle doit être choisi et la liberté de choix, elle, est trop souvent limitée par la crainte de la faisabilité aux projets espérés. Par-contre, c’est du domaine de l’équilibre de connaître nos forces et de les appliquer aux bons endroits. Ainsi, nous trouvons l’appartenance entre ce qui est de notre cadre et des possibilités qu’offre la vie en société. Faire un bilan de nos acquis offre un arrêt au conditionnement. Cela donne un temps pour réévaluer la direction que l’on veut prendre dans la vie et indique, après réflexions, nos capacités pour prendre un engagement réfléchi.

Une nouvelle orientation peut nécessiter de l’aide. Il n’y a aucun mal à se confier entre les mains d’un professionnel. Que se soit pour un suivi psychologique où d’une orientation professionnelle, l’important est de ne pas rester isolé dans la crainte d’un avenir infructueux. L’entourage peut être un bon soutien également. Parfois il y a des éléments du passé qui nous limite à faire confiance à nouveau. Mais dans ces moments, il est bon de garder en tête que notre développement s’est fait par le contact auprès des gens. Le fait d’avoir vécu des difficultées ne devrait pas nous clouer au sol. Mais nous avons tous nos limites. Il faut un temps pour se permettre de choisir quelle direction nous voulons prendre. Un temps pour accepter des changements dans notre vie, qui ont été causés par des problèmes de santé ou par des relations qui ont pris fin.

Puis la vie resurgit. Nos capacités à aller de l’avant sont renforcées de cette expérience d’un moment sombre. De nouvelles relations et de nouveaux choix ont pu se faire pour créer une appartenance insoupçonnée. Une identification à l’être remplace celle des titres passés. Ce n’est plus la maladie qui dit qui on est, mais l’être qui a ses réflexions. Les forces comme les faiblesses n’ont pas réellement changées, c’est juste un nuage gris qui a passé. Le bilan de vie est peut-être fait avec soutien mais de nouveaux outils pour parfaire les acquis viennent consolider nos fondations. À ce titre, une meilleure connaissance de soi en résulte et une perception plus large des éléments de la vie, accroissent notre capacité à faire des choix éclairés.

Bd de Alain Daigneault

Informatique pour débutant

PAAS Action

Tout ceux qui aimeraient apprendre les bases de l'informatique, veuillez contacter Chantal au (514) 768-2668 poste 316 ou au local 306.

Merci

Qu’est-ce que l’ESPAC ?

Un groupe d’usagers vivant des problèmes de santé mentale qui s’impliquent dans leur communauté, ici à Verdun : c’est l’ESPAC (Espace de parole et d’action citoyenne en santé mentale du Sud-Ouest de Montréal-Verdun).

Vous trouverez le texte explicatif du groupe ESPAC plus bas. Si vous avez du temps à nous donner, nous aimerions utiliser vos talents. Christian Ducasse au nom de Catherine St-Germain au (514) 766-0546, poste 2383.

Réponses à l’article de Christian

Nathalie Séguin :

Pourquoi se poser des questions inutiles?

On vas-tu arrêter de chercher des bobos, où c’qu’y en n’a pas.

Je réagis comme suit à la citation de Werner Ehrard :

Quand on se connaît assez et qu’on s’apprécie, on a beaucoup moins d’appréhension face à la vie. Chaque instant de vie mérite d’être vécu, il y a assez que quand ça va mal on souhaite que ça aille bien. C’est en se comprenant qu’on comprend mieux les autres. J’aime mieux prendre la vie comme elle vient que de courir après la vie.

Alain Daigneault :

Je suis d’accord. Ce texte est en accord avec certaines personnes qui croient que les psychologues nuisent à l’obéissance parce que tu peux excuser tes péchés en te mettant en accord avec le psy.

I agree. This text is consistent with some people that believe that psychologists interfere with obedience because you can excuse your sins by being in agreement with the therapist.

Le concours se poursuit

Nous avons décidé de prolonger le concours afin que tous puissent donner leur opinion.

J’AI BESOIN DE VOTRE OPINIONS, QU’EN PENSEZ-VOUS?

Par Christian Ducasse

Le texte qui suit est de Werner Ehrard et est rapporté par Michel Trudeau dans le livre : « Pour en finir avec les Psy. », des éditions Boréal et publié en 1995. En voici la reproduction textuelle :

Être bien à sa manière

« Si vous pouviez vraiment accepter que vous n’alliez pas bien, vous pourriez arrêter de prouver que vous allez bien. Si vous pouviez arrêter de prouver que vous alliez bien, vous pourriez comprendre que ce n’est pas grave de ne pas aller bien. Si vous pouviez comprendre que ce n’était pas grave de ne pas aller bien, vous pourriez comprendre que vous alliez bien à votre manière. Ça va, pigé ? »

J’aime la manière de penser de Werner Ehrard et je suis d’accord avec lui. Il semble que j’étais et que je suis plus OK que je ne le pensais. Vous voyez ce que je veux dire….alors le ballon est maintenant entre mes mains….mais qu’en pensez-vous ? Vous avez une opinion ? Vous n’en pensez rien…alors envoyer vos commentaire à mon adresse courriel à : Christian.Ducasse@gmail.com ou me laisser un mot, un commentaire écrit à la main et mis dans une enveloppe adressé à mon nom au centre des ressources. Les gens qui le souhaitent (usagers comme personnels) verront leurs réponses à ce texte publiées dans le Wellington Sun. Un intéressant prix de participation sera tiré au hasard parmi les répondants. Allez à vos crayons…Christian Ducasse.

The Contest continue

We decided to extend the contest so all may have a chance to give their comments.

I NEED YOUR OPINIONS, WHAT DE YOU THINK ABOUT IT ?

by Christian Ducasse

A Quote from Werner Erhard on Being OK

“If you could really accept that you weren’t ok, you could stop proving you were ok. If you could stop proving that you were ok you could get that it was ok not to be ok. If you could get that it was ok not to be ok you could get that you were ok the way you are. You’re ok, get it?”

From “: www.wernererhad.info/blogs.html First Section : werner erhard, work and ideas in Second Section : Impact “

I like the thinking of Werner Ernard and i agree with him., It’s seem i was and i am more OK than i thought, you know what i mean. Now, i have the ball and i can do something with that. But what do you think ? You have a comment ? You have no comment ? So i need your idea and if you want, i wish to put your commentary in the Wellington Sun. For that, please send me your writing at christian.ducasse@gmail.com . Otherwise, put your message in a envelope at my name addressed to the ressource center. An interesting price will be picked among all the participants (personnel and service users). Go, go, go at your pencil....

Échéancier

Réception des textes

Le jeudi 13 octobre 2011
Le jeudi 10 novembre
Le jeudi 8 décembre
Le jeudi 12 janvier 2012
Le jeudi 9 février
Le jeudi 8 mars
Le jeudi 12 avril
Le jeudi 10 mai
Le jeudi 7 juin

Prochaines rencontres comité de lecture

Le jeudi 20 octobre 2011
Le jeudi 17 novembre
Le jeudi 15 décembre
Le jeudi 19 janvier 2012
Le jeudi 16 février
Le jeudi 15 mars
Le jeudi 19 avril
Le jeudi 17 mai
Le jeudi 14 juin



Dates de publications

Le jeudi 27 octobre 2011
Le jeudi 24 novembre
Le jeudi 22 décembre
Le jeudi 26 janvier 2012
Le jeudi 23 février
Le jeudi 22 mars
Le jeudi 26 avril
Le jeudi 24 mai
Le jeudi 21 juin


Dates de distribution

Le vendredi 28 octobre 2011
Le vendredi 25 novembre
Le vendredi 23 décembre
Le vendredi 27 janvier 2012
Le vendredi 24 février
Le vendredi 23 mars
Le vendredi 27 avril
Le vendredi 25 mai
Le vendredi 22 juin

Comité journal

Voici la liste des membres du comité journal : Nicole Gay, Nathalie Séguin, Simone Brissette, Alain Daigneault, Michel Ouellet
et Christian Ducasse.

Voici les collaborateurs réguliers: Jancy Bolté, François Guay,
Nathalie Séguin et Christian
Ducasse.

Tous sont bienvenus à participer au Comité Journal.

Veuillez prendre note du calendrier pour la réception des textes lorsque vous aurez l’intention de nous écrire.

Éditorial

Par Alain Daigneault

Je crois qu’être éditeur nécessite une certaine introspection pour songer à ce qu’on communique comme message et faire face à la critique (car ce que nous même nous critiquons, c’est ce qui nous reviendra en pleine face). Imaginez que chaque mots que nous empruntons a des conséquences. Cependant, le plus important, c’est d’avoir des références dans le message que l’on porte, que ce que l’on dit ne vienne pas seulement de nous. Par contre, être poète est totalement différent. On peut écrire ou dire quasiment n’importe quoi. Mais attention à ne pas s’enfermer dans une seule conception du monde.

Dans Les Douzes Travaux d’Astérix, le héros était sur le point de devenir fou parce qu’il devait trouver une façon d’obtenir le laisser-passer A-38 alors que toute la maison qui rend fou était composée de citoyens ayant abandonné le projet de s’en sortir. Dès qu’il n’y a plus d’espoir, la folie prend le dessus. Être sain d’esprit et poète est donc un défi. Pour être lucide, le poète se doit de faire un examen de conscience. Vivre l’interruption de ses pensées afin de prendre connaissance de la réalité.

Voici ce que j’écrirais à mes amis Facebook :

Bonjour! Puisque j’aime ramener ma vie privée
au travail et travailler à la maison, voici ce que
je veux écrire dans le journal à mon travail :

Ce à quoi j’aspire, c’est de
retrouver une liberté radicale :
avoir une mémoire heureuse.

J’ai écrit cela sous l’inspiration d’un texte à propos
du pardon.

Ce que je veux prouver, c’est qu’il est très important de filtrer son message en fonction du récepteur ou du public visé.