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Tuesday, November 1, 2011

La participation au rétablissement

Par François Guay

Se lever le matin et prendre avantage à la vie requiert du tempérament. Parfois, faire les choses par conditionnement ne suffit plus pour vivre un épanouissement. Faire le travail offert sans passion révèle que le temps est venu pour entamer un nouveau projet. La soif de vivre peut venir à s’éteindre, si nous ne nous contentons pas de la partie qui rend heureux. Faire fi des regrets nous garde sur les rails et trouver une appartenance dans nos actions est des plus stimulant. Le rôle doit être choisi et la liberté de choix, elle, est trop souvent limitée par la crainte de la faisabilité aux projets espérés. Par-contre, c’est du domaine de l’équilibre de connaître nos forces et de les appliquer aux bons endroits. Ainsi, nous trouvons l’appartenance entre ce qui est de notre cadre et des possibilités qu’offre la vie en société. Faire un bilan de nos acquis offre un arrêt au conditionnement. Cela donne un temps pour réévaluer la direction que l’on veut prendre dans la vie et indique, après réflexions, nos capacités pour prendre un engagement réfléchi.

Une nouvelle orientation peut nécessiter de l’aide. Il n’y a aucun mal à se confier entre les mains d’un professionnel. Que se soit pour un suivi psychologique où d’une orientation professionnelle, l’important est de ne pas rester isolé dans la crainte d’un avenir infructueux. L’entourage peut être un bon soutien également. Parfois il y a des éléments du passé qui nous limite à faire confiance à nouveau. Mais dans ces moments, il est bon de garder en tête que notre développement s’est fait par le contact auprès des gens. Le fait d’avoir vécu des difficultées ne devrait pas nous clouer au sol. Mais nous avons tous nos limites. Il faut un temps pour se permettre de choisir quelle direction nous voulons prendre. Un temps pour accepter des changements dans notre vie, qui ont été causés par des problèmes de santé ou par des relations qui ont pris fin.

Puis la vie resurgit. Nos capacités à aller de l’avant sont renforcées de cette expérience d’un moment sombre. De nouvelles relations et de nouveaux choix ont pu se faire pour créer une appartenance insoupçonnée. Une identification à l’être remplace celle des titres passés. Ce n’est plus la maladie qui dit qui on est, mais l’être qui a ses réflexions. Les forces comme les faiblesses n’ont pas réellement changées, c’est juste un nuage gris qui a passé. Le bilan de vie est peut-être fait avec soutien mais de nouveaux outils pour parfaire les acquis viennent consolider nos fondations. À ce titre, une meilleure connaissance de soi en résulte et une perception plus large des éléments de la vie, accroissent notre capacité à faire des choix éclairés.

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