C’est Vodou
En bas falaise là
Map tandé son tanbou a
Pa nin pote ki tambou
Min ManMan tambou a
En bas , j’entends le son du tambour qui gémit
Il est quatre heures du matin
Et depuis le soleil couchant
Jusqu’au levant
Enfin à l’aube du jour
Il n’a cessé de jouer
En douceur il caresse la peau de son tambour
Son index l’imprègne d’une complexe glissade
Elle est lové contre moi
Elle ne dort pas
Sa respiration se fait courte
Elle écoute
Il s’arrête
Il écoute
Flaire tel un chien aux aguets
Il recommence à flatter
Doucement Manman tambou
Rythme sa respiration
Il ne lâche pas d’un seul respire
Sa respiration devient plus saccadée, ambiguë
Je n’y peux rien
Elle non plus
Peut-être que lui non plus
Elle se blottit
Frotte son pied contre ma jambe
Telle une mère rassure son enfant
Le soleil se lèvera bientôt
La rosée onde de l’aube
Pénètrera la pièce
Mes pieds se décrispent sous sa jambe
Ce triangle amoureux
Dans l’espace
D’une nuit sans fin
Qui se meurt
Il ne joue plus
Le Soleil se lève
Muse fixe, éternelle
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