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Tuesday, November 1, 2011

Éditorial

Par Alain Daigneault

Je crois qu’être éditeur nécessite une certaine introspection pour songer à ce qu’on communique comme message et faire face à la critique (car ce que nous même nous critiquons, c’est ce qui nous reviendra en pleine face). Imaginez que chaque mots que nous empruntons a des conséquences. Cependant, le plus important, c’est d’avoir des références dans le message que l’on porte, que ce que l’on dit ne vienne pas seulement de nous. Par contre, être poète est totalement différent. On peut écrire ou dire quasiment n’importe quoi. Mais attention à ne pas s’enfermer dans une seule conception du monde.

Dans Les Douzes Travaux d’Astérix, le héros était sur le point de devenir fou parce qu’il devait trouver une façon d’obtenir le laisser-passer A-38 alors que toute la maison qui rend fou était composée de citoyens ayant abandonné le projet de s’en sortir. Dès qu’il n’y a plus d’espoir, la folie prend le dessus. Être sain d’esprit et poète est donc un défi. Pour être lucide, le poète se doit de faire un examen de conscience. Vivre l’interruption de ses pensées afin de prendre connaissance de la réalité.

Voici ce que j’écrirais à mes amis Facebook :

Bonjour! Puisque j’aime ramener ma vie privée
au travail et travailler à la maison, voici ce que
je veux écrire dans le journal à mon travail :

Ce à quoi j’aspire, c’est de
retrouver une liberté radicale :
avoir une mémoire heureuse.

J’ai écrit cela sous l’inspiration d’un texte à propos
du pardon.

Ce que je veux prouver, c’est qu’il est très important de filtrer son message en fonction du récepteur ou du public visé.

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